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Il aura fallu quatre bonnes heures pour égrenner l’ordre du jour très dense de l’assemblée générale du CROSA, hier matin à Strasbourg. L’instance représente 73 ligues et comités régionaux, soit 450 000 licenciés et s’investit sur de nombreux champs d’activités, qui ont été balayés au cours des débats. Elle a aussi salué ses dirigeants méritants et encouragés de tous jeunes bénévoles. Le temps passé tous ensemble a donc filé très vite.

«Celui qui entreprend peut perdre, celui qui n’entreprend pas a déjà perdu»

Fort de son bilan, Jean-Marc Haas Becker a obtenu à l’unanumité la confiance de l’assemblée pour un deuxième mandat à la présidence.

«La réélection se fait sur un bilan et votre confiance s’est largement exprimée, soulignait-il ainsi. Notre bilan n’est pas si mal, c’est celui de toute une équipe. Nous serons confrontés à des chantiers d’une nouvelle nature, comme le plan santé sport. Cette nouvelle équipe saura faire face aux défis, asssurée d’au moins une chose ‘’Celui qui entreprend peut perdre, celui qui n’entreprend pas a déjà perdu. ‘’.»

Jean-Marc Haas-Becker a détaillé dans son rapport d’orientation les différentes missions du CROSA. Celle du CNDS (Centre national de développement du sport) a été au centre des préoccupations du mouvement sportif en raison des restrictions budgétaires. «L’administration était sur la même position que nous et nous avons conservé dans l’ensemble nos crédits de fonctionnement» s’est réjoui le président Haas-Becker.

La gestion, avec la Région Alsace, de la politique sportive, constitue l’une des missions phares. L’introduction d’un critére social pour l’attribution des aides personnalisée aux athlètes de haut-niveau est désormais effective, tout comme l’installation de 16 clubs d’excellence.

«Des nouveautés ont été actées comme les conventions pluriannuelles avec les ligues, qui devront présenter un projet défendu par leur président au cours d’une audition, des subventions seront désormais attribuées à des athlètes en préparation olympiques, de nouvelles aides seront versées aux équipes semi-professionnelles et professionnelles» ajoute Jean-Marc Haas-Becker.

Des assises régionales

du sport?

L’harmonisation des politiques sportives des trois collectivités territoriales alsaciennes, l’un des chantiers programmés, a, elle été reléguée au placard, faute d’un Conseil unique d’Alsace.

Des pistes de réflexion existent néanmoins, comme la tenue d’assises régionales du sport. «Une telle intiative pourrait donner naissance à un état des lieux, à l’identification des équipements, à un recensement des besoins, à un traçage des priorités, à un calendrier de réalisations. Dans ce cas, le mouvement sportif est prêt à assurer la maîtrise d’ouvrage» suggère encore Jean-Marc Haas-Becker.

En terme de formation, le coup de projecteur sur les jeunes dirigeants bénévoles a été reconduit. Le DTA (Diagnostique territorial approfondu) concernant les sports nature et leur organisation a été l’un des grands travaux achevés en septembre dernier.

Jean-Paul Omeyer, le vice-président de la Région, chargé des sports, a salué le travail effectué en concertation avec le mouvement sportif. Et Daniel Bouffier, le directeur régional du la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale, a évoqué les chantiers à venir. L’histoire est donc bien engagée.